« Connais-toi toi-même »

Cette célèbre maxime est inscrite sur une des colonnes à l’entrée du temple de Delphes, en Grèce. «Connais-toi toi-même» est une invitation à se rencontrer soi-même avant de mettre les pieds dans le temple et d’entrer en relation avec le divin. Car un pèlerin qui ne se connaît pas et qui se présente à l’Oracle ne sera que déçu dans sa quête. Se connaître est la porte qui mène à la rencontre de l’univers et des dieux.

L’art sacré de se questionner

J’adore me poser des questions. J’ai une soif de compréhension qui est parfois sans bornes, et c’est aussi pourquoi j’adore mon métier. En divination, les questions que l’on choisit de se poser sont d’une haute importance : elles sont les serrures pour lesquelles nous recherchons les clés… Poser la «mauvaise question» équivaudrait à se tromper de serrure et d’ouvrir une porte inutilement.

Alors, quelle question se poser ? Que recherchons-nous ? Et surtout, pourquoi ?

La puissance d’une question réside dans l’Intention de notre recherche. Plus cette Intention est juste, plus la question sera sacrée. À son tour, la réponse aura le potentiel d’avoir une clarté et un impact phénoménal sur notre voie.

Il n’est pas rare que l’on se pose des questions qui ne soient simplement pas les «nôtres». Elles peuvent appartenir à nos parents, nos ami•es, notre conjoint•e, notre société… Parfois, elle sont aussi tordues par notre ego, notre ombre, et ces parts complexes de nous-mêmes. Bref, il est essentiel de discerner l’origine de nos questions, connaître pourquoi je me pose cette question ? est-ce qu’elle est juste ?

Lorsque nous trouvons «la bonne question», une clarté nouvelle s’installe déjà dans notre conscience. Le premier pas est fait, notre Intention nous a dirigé vers la porte, et il ne reste plus qu’à trouver la clé. Et c’est là que je peux vous aider à la formuler.

Comment j’ai appris à voir

J’ai toujours été une personne assez perceptive, imaginative, et intuitive. Mais je ne suis pas «née avec un don» particulier. Je me suis entraînée à voir, et c’est un apprentissage que je poursuis continuellement. 

J’ai appris à voir grâce à l’expérience, à la connaissance, et à la reconnaissance. 

J’ai appris des techniques qui m’ont permis d’ouvrir, d’utiliser, et d’amplifier consciemment ces sens psychiques. J’ai testé mes capacités au travers d’expériences solitaires, mentorées, en groupes, avec des ami·es, et des inconnus. Et en osant parler de mes perceptions, j’ai pu recevoir de la reconnaissance des autres… et enfin, de moi-même. 

J’ai appris à voir parce qu’au travers de cette pratique, je poursuivais une joie profonde. J’étais animée par la sensation que cet art me permettait de me reconnaître, me rencontrer, me découvrir… De me voir, telle que je suis véritablement. Et par conséquent, de voir l’autre et le monde, tel qu’il est. 

Comment je procède pour voir, concrètement

Le jour du solstice ou de l’équinoxe, je commence par le rituel d’ouverture. Sans entrer dans tous les détails, ce rituel consiste à verser l’eau dans l’oracle pour l’éveiller, avec l’intention de connecter au Soleil, à la lumière, et à la vision claire.

Pour chacune des questions que je reçois, j’appelle la présence de la personne qui me pose la question. Je me connecte à elle (au travers de l’astral), et je l’invite à ma table. J’utilise ensuite l’énergie de mes mains pour allumer mon oracle et y plonger mon 3e oeil. Je récite à voix haute la question posée, afin que l’eau reçoive les vibrations de la question.

Maintenant, je me recule et je reçois. Parfois, mes yeux sont ouverts, parfois fermés. Je ne regarde pas directement ou physiquement dans l’eau ; ce que je reçois se manifeste dans l’énergie. De mon point de vue, c’est comme si l’eau se mettait à projeter des particules de lumière, des symboles, des histoires, des mots, des formes qui me racontent quelque chose.

Je prends note de toutes ces images, et je vous les transmets du mieux que je peux, de la façon la plus exacte et authentique que possible. Parfois je vais tenter de les interpréter, parfois c’est tellement clair, les visions parlent d’elles-mêmes.

Voilà les grandes lignes de ma «méthode». Si elle pique votre curiosité, je vous invite à l’expérimenter. Le vrai secret, c’est de réussir à éveiller et maintenir cette ouverture perceptive, suspendre notre jugement un instant, et avoir confiance en ses perceptions. Et comme avec tout pouvoir, c’est la pratique et la répétition qui permettent de le développer.

Une vision, c’est un photon qui alimente notre fanal

Depuis des années, j’ai offert une multitude de visions uniques à chacune de vos questions. Cette expérience m’a été extrêmement riche en découvertes et apprentissages, et j’ai pu concrètement approfondir mes facultés.

Ce que je retiens aujourd’hui, c’est que les visions sont avant tout des messagers. Elles ne sont pas déterminées, irréversibles, absolues… Elles véhiculent une forme de vérité, bien souvent incomplètes et imparfaites en elles-mêmes. Mais, elles détiennent tout de même le pouvoir de nous transformer intensément.

Mes visions ne sont donc pas des réponses rigides à vos questions. Elles sont des pistes, des symboles, des histoires, des alliées qui peuvent vous inspirer, vous libérer, et vous accompagner dans votre quête de clarté.

Une vision, c’est un photon qui alimente notre fanal. C’est un papillon qui se pose sur notre main. Un rêve qui déclenche une idée. Un indice à un mystère. Une mélodie qui nous guide dans la forêt. Une rencontre fortuite. La lueur d’une chandelle à minuit.

Voir, c’est suivre la danse de la lumière – et j’adore danser.

L’eau est originelle

C’est grâce à l’eau que je peux recevoir et voir aussi clairement. C’est elle qui me révèle, me reflète la lumière… Et s’il y a bien une intelligence naturelle dans notre monde qui nous interrelie tous·tes, c’est l’eau.

Récemment, j’ai découvert le travail de l’artiste Veda Austin. Elle expérimente le transfert d’images, de mots, et d’intentions dans l’eau. Sa méthode est simple : elle dépose une image sous une boîte à pétri contenant une petite quantité d’eau. Elle la congèle ensuite pour révéler ses motifs de glace, des dessins d’une précision absolument surprenante. Je vous laisse découvrir son travail par vous-mêmes.

Sans qualifier cela comme «une preuve», je ne peux pas m’empêcher d’être totalement émerveillée par ses résultats. J’y retrouve une forme de vérité du moins poétique, et aussi une forme de validation : notre monde est merveilleux, intelligent, et rempli de mystère. Il y a encore tant de subtilités à découvrir, comprendre, et témoigner.

Quelque part, c’est exactement ce que je souhaite provoquer avec mes guidances : un enchantement profond qui vous enracine dans la magie de votre vivant. Du moins, c’est ce que je ressens à chaque fois que j’ouvre les yeux sur mon oracle.

La méditation m’a ouvert les yeux

J’ai déjà évoqué par le passé que ma capacité à voir n’est pas qu’un «don», mais bien le résultat d’heures de pratique. Et bien cet entrainement consistait principalement à méditer.

Depuis mon adolescence, ma curiosité spirituelle m’a mené à explorer une grande variété de styles et de types de méditations différentes. Éventuellement, j’en suis venue à trouver une approche et des techniques qui résonnaient puissamment avec moi, et je me suis mise à la pratiquer assidument.

La méditation est alors devenue une clé maîtresse sur ma voie, celle qui me permettrait d’ouvrir une multitude de portes et de trésors ; d’éveiller et de vivre un éventail de potentiels et d’expériences… Elle m’a ouvert les yeux.

La méditation a grandement contribué à ma capacité à voir car elle m’a permise d’élargir le spectre de ma perception et ma compréhension du subtil. En passant par l’intéroception, l’introspection, l’observation du monde et de l’invisible. Et puis de développer le discernement nécessaire pour reconnaître : « ceci est une pensée, cela est une émotion, et ça… c’est une vision.»

En fin de compte, lorsque je vous offre l’Oracle, j’entre dans un état méditatif particulier. Un état que j’ai découvert en me pratiquant, en expérimentant… en méditant.

Je partage cette petite histoire car je sais que vous êtes plusieurs ici à vous intéresser à développer et explorer votre nature intuitive : sachez d’abord que c’est possible, et que c’est en trouvant les «bonnes pratiques» (celles qui sont les plus naturelles pour nous) que nous pouvons y arriver. Et ce, dans la joie.